Moon Curse
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Freya Coleman - I'm here to kill you

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Freya Coleman
Freya Coleman
☩ Fratres ☩
Dirigeante
Messages : 152
Membre depuis le : 10/03/2019

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MessageSujet: Freya Coleman - I'm here to kill you  Freya Coleman - I'm here to kill you I_icon_minitimeLun 11 Mar - 0:42


Freya Coleman
I'm here to kill you



Identité
Nom : Coleman, un nom chargé d’histoire. Le premier d’entre nous à l’avoir porté fut un missionnaire irlandais fondateur du monastère de Bobbio, en Italie en 614. Depuis, il a traversé les générations jusqu’à devenir l’un des plus respectés au sein des Et Fratres Luminis.
Prénom : Freya, prénom issu de la déesse guerrière nordique et première des Valkyries
Surnom : /
Age réel et physique : 28 ans
Nationalité : Italienne, aux lointaines origines irlandaises. Parle trois langues : l'italien, l'anglais et le français.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Métier : Dirigeante des Fratres de Londres. Egalement responsable de la Whitechapel Gallery pour sa couverture.
Race : Humaine - Fratres
Situation : Célibataire. Séduire et user de ses charmes pendant une mission est une chose, tomber amoureux en est une autre. Avec sa vocation, disons qu'il est un peu plus difficile de s'attacher.
Célébrité : Gal Gadot
Crédit : Bazzart

Caractère
Quand on me côtoie dans la vie de tous les jours, je ne suis pas une personne désagréable loin de là, je suis même tout à fait sympathique avec un air avenant et toujours sociable, malgré une part de mystère qu’on ne saurait comprendre. Mais dès que l’on commence à creuser un peu plus, on s’aperçoit que cette apparence chaleureuse dissimule une véritable forteresse de solitude. Est-ce la peur de s’attacher un jour à quelqu’un et de risquer de le perdre par la suite ? Je ne saurai le dire... Il faut bien avouer que jusqu’à présent la chance n’a pas vraiment été de mon côté à ce niveau-là. Ceci dit, je garde toujours la porte ouverte à de nouvelles opportunités. Quant à accorder ma confiance... Ce n'est pas dans ma nature de combattante donc la tâche sera plus ardue.

Partcularités

Avis sur les surnaturels ¤ Certaines personnes vous diront qu’il vaut toujours mieux connaître la vérité plutôt que de vivre dans l’ignorance... Ce sont en général les ignorants. Ceux qui connaissent la véritable histoire de ce monde ainsi que les créatures qui le peuplent ne vous en diront pas un mot si ce n’est que vous êtes chanceux de préserver votre ignorance. Pour ma part, je ne vous dirai qu’une chose : l’avantage de connaître la vérité est ce qui vous préparera de mieux à l’idée d’accepter la mort qui vous attend.

Je connais la plupart des créatures qui peuplent ce monde et mon avis les concernant n’est pas entièrement tranché comme il devrait l’être. J’ai beau avoir grandi dans l’idée de haïr et détester les vampires - et il est vrai que je les hais - je n’apprécie pas beaucoup plus les loups garous pour raisons personnelles même si on les dit plus pacifiques. Disons que je fais simplement avec pour le moment. Comment dire... je n’ai pas eu d’expérience heureuse avec ces deux espèces, même si de manière générale je trouve les loups un peu moins destructeurs de civilisations que les vampires. Est-ce que j’irai jusqu’à dire que je pense toutes les espèces malfaisantes qu’il s’agisse des loups et des vampires ? Non. Est-ce que je désire malgré tout leur mort ? Pour la plupart oui. Les seuls êtres envers qui je n’ai aucune animosité pour le moment sont les sorcières et les initiés... Pas parce que je les trouve sympathiques mais parce que je n’en ai encore jamais croisés. On les dit neutres, peut-être le sont-ils vraiment. Certains ne sont pas de cet avis au sein des Et Fratres Luminis. Pour ma part, je ne les ai encore vu tuer personne sous mes yeux alors je n’ai pas l’intention d’aller me battre contre eux. En ce qui concerne les loups et les vampires, ces derniers peuvent bien s’entretuer comme ils le veulent, mais qu’ils le fassent en exil, loin des humains. Ils n’ont rien à faire dans nos villes. Tant qu’ils seront là, les humains continueront à souffrir d’une manière ou d’une autre. C’est la raison pour laquelle je ferai en sorte de réduire leur population au maximum tant que je les croiserai parmi nous. Pour cela, rien de mieux que jouer avec la haine qu’ils ont les uns envers les autres.
Divers ¤ Chaque fois que je pars en mission, je porte toujours sur moi deux armes bien particulières qui me permettent non seulement de surprendre mes ennemis mais aussi d’avoir mon propre style de combat : un fouet en argent muni de multiples lames tranchantes ayant été béni par le pape, héritage de mes parents, ainsi qu’un poignard également sanctifié par le pape. Je prends soin de ces deux armes comme si ma vie en dépendait, les deux ayant une histoire bien particulière à raconter.


Histoire

« Concentre-toi... Laisse tous tes sens t’envahir... Fie-toi à chaque mouvement, chaque déplacement... Et au moment opportun... BLOQUE ! »

La main d’une petite fille se referme sur le bras d’une femme tout près de son visage, tandis que son autre main attrape la jambe d’un homme qui s’apprêtait à toucher son abdomen. La main de l’homme vient retirer le bandeau qui cachait les yeux de la fille, qui esquisse un immense sourire en constatant le résultat de son œuvre.

« J’ai réussi !!! »

Cette petite fille, c’est moi, et ce que je fais, ce sont des jeux avec mes parents... Oui, de simples jeux. Comment pourrait-il en être autrement pour une petite fille de quatre ans ? Depuis le jour où j’ai été capable de marcher, mes parents ont commencé à m’enseigner les arts du combat et de la défense. Bien entendu, pour moi il ne s’agit que de simples défis à relever afin de gagner quelques cadeaux ou friandises lorsque je parviens à bloquer un coup ou à frapper correctement dans les pattes d’ours. Mes parents m’ont toujours dit qu’il est important de pratiquer une activité physique régulière pour le bien du corps, ainsi qu’une activité culturelle pour le bien de l’esprit. C’est pourquoi tous les jours, je passe au moins une heure à m’entrainer, et deux fois par semaine je m’assois auprès de ma mère et donne libre cours à mon imagination sur la toile en essayant de prendre exemple sur elle, une grande artiste peintre. Elle m’enseigne également l’histoire et les secrets des œuvres d’art les plus connues à travers tous les pays. Le reste du temps, je fais ce que font tous les enfants : je joue à la poupée, je fais de la corde à sauter et autres choses banales.

Deux années supplémentaires passent, j’ai désormais six ans. Un soir, alors que nous commencions à dîner tous les trois dans notre maison se situant à quelques mètres de l’entrée de la ville de Rome, un peu à l’écart des autres maisons pour plus de tranquillité, mon père reçut un coup de téléphone et son air changea instantanément lorsqu’il se tourna vers ma mère.

« Ils nous ont trouvé... Ils sont en chemin et ils sont en groupe... »
« Personne ne sait où nous nous trouvons excepté les nôtres. Cela voudrait dire que l’un des Et Fratres Luminis nous a trahi... »
« C’est probable. Nous trouverons plus tard de qui il s’agit. »

Je ne comprenais rien de ce qu’ils disaient et cela n’allait pas s'arranger. Mon père s’approcha de l’un des cadres du salon et le retira du mur, dévoilant un bouton sur lequel il appuya. La bibliothèque du salon s’ouvrit dévoila une pièce que je vis pour la première fois. Deux combinaisons de combat noires se trouvaient à l’intérieur, ainsi que des armes. En quelques minutes, mes parents étaient prêts au combat, mon père tenant une épée et un pistolet, ma mère un fouet muni de lames. Tous deux avaient mis leur collier en forme de croix autour du cou. Ils allaient bientôt arriver. Mon père commença à en apercevoir un premier, un deuxième... et encore d’autres. Mes parents échangèrent un regard inquiet et ma mère m’emmena dans la salle de bain de sa chambre. Un grand miroir plein pied se trouvait près de la baignoire, qu’elle actionna au niveau des quatre coins et qui s’ouvrit, découvrant un petit espace pour qu’une personne puisse s’y installer. Elle me fit entrer à l’intérieur et me donna un petit boitier sur lequel un point rouge clignotait.

« Ma chérie... Quoi qu’il arrive, tu ne dois en aucun cas sortir de cette pièce ni faire le moindre bruit jusqu’à ce qu’on vienne te chercher, c’est très important. Cette pièce est spéciale, ils ne pourront pas te sentir... Mon cœur je veux que tu saches que ton père et moi t’aimons énormément. Tu vas apprendre beaucoup de choses dans les jours qui vont suivre. N’accorde pas ta confiance à n’importe qui et fais toujours confiance à ton instinct. »

Un bruit de fenêtre brisé se fit entendre du salon. Ma mère referma la porte de la pièce et le miroir se remit en place, me laissant seule dans le noir le plus complet. J’entendais des bruits de meubles et de verres cassés, des coups de feu, des cris. Je ne pouvais pas les distinguer, il y avait trop de bruit. Pourtant à un moment, je fus certaine d’avoir reconnu le sien... Le cri de ma mère... Puis celui de mon père qui criait son nom. Je ne savais pas ce qu’il se passait. J’étais terrorisée. Les larmes commençaient à couler le long de mes joues mais je ne faisais pas de bruit, comme je l’avais promis. Au bout d’un moment, tous les bruits cessèrent et un long silence suivit. Tout était fini ? Est-ce que je pouvais enfin sortir ? Non... On viendrait me chercher.

« Trouvez la gosse ! »

Ils étaient encore là... Ils me cherchaient. Lorsqu’ils arrivèrent dans la salle de bain, je ne fis pas un bruit. Je les entendis saccager la pièce ainsi que celles d’à côté, et au bout d’un moment, une voix finit par annoncer qu’il n’y avait personne d’autre. A nouveau, le silence se fit.

Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé par la suite, je crois qu’après quelques heures passées dans le noir, j’ai fini par m’endormir. Ce sont de nouveaux bruits de pas dans la maison qui m’ont réveillée. A nouveau, des voix que je ne connaissais pas. Le boitier que m’avait donné ma mère au bouton rouge se mit à clignoter de plus en plus vite tandis que les bruits de pas se rapprochaient de la pièce. A nouveau, je me fis complètement silencieuse, mais la pièce finit par s’ouvrir tandis que je me cachais les yeux, aveuglée par la lumière de la pièce bien trop forte pour mes yeux habitués à l’obscurité depuis des heures.

« Je l’ai trouvée ! Freya Coleman ? Tu peux sortir d’ici tu ne crains plus rien, nous sommes des amis de tes parents. »

Je ne demandais qu’à les croire, mais la peur me paralysait. Je ne pouvais plus bouger ni même parler. Ce fut finalement l’un d’entre eux qui m’attrapa et me sortit de la pièce. Lorsqu’il me fit traverser le salon, je ne reconnus plus rien. Tout avait été saccagé, qu’il s’agisse du mobilier, des vitres et même des murs. Il y avait du sang partout. Et mes parents dans tout ça... Où étaient-ils ? J’allais bientôt apprendre qu’ils n’avaient pas survécus.

Je ne sais pas où ils m’ont emmenée, je n’allais découvrir que plus tard qu’il s’agissait d’une base. Après une nuit passée dans ce nouvel endroit, l’homme qui m’avait trouvée m’expliqua qu’ils voulaient faire quelques tests afin de savoir si j’allais bien et faire quelques vérifications. Tout d’abord ils me firent asseoir et m’apportèrent un dossier rempli de questions auxquels ils me demandèrent de répondre du mieux que je pouvais. Il y en avait pour des dizaines de pages là-dedans. Puis ils m’emmenèrent dans une autre salle où cette fois j’eus droit à toute la gamme complète d’examens : prises de sang, IRM et j’en passe. Lorsque tout ça fut terminé, on m’emmena dans une dernière pièce qui ressemblait à une salle de sport géante. L’homme sortit et d’autres enfants à peu près du même âge que moi si ce n’est un peu plus vieux entrèrent à leur tour. La règle était simple : une fois allongé sur le sol, on perd. Le dernier à rester debout gagnait la partie. Un coup de sifflet retentit et les enfants s’avancèrent vers moi et commencèrent à m’attaquer en essayant de me faire tomber. Ce fut presque machinalement que j’ai commencé à me défendre puis à attaquer à mon tour afin de tous les mettre au sol avec une facilité déconcertante. Lorsque ce fut terminé, l’homme entra à nouveau dans la pièce, un dossier à la main.

« Freya... les tests que tu as passés sont satisfaisants. Je constate qu’en plus d’un esprit logique tu possèdes toutes les bases nécessaires au combat. Il est maintenant temps pour toi d’apprendre certaines choses. »

Ce soir-là, ma vision du monde changea. J’appris l’existence des êtres surnaturels et plus particulièrement les plus dangereux d’entre eux que l’on nomme « vampires », ceux-là même qui avaient tué mes parents. Je découvris que je me trouvais au cœur d’une base qui appartenait aux Et Fratres Luminis et que leur rôle était de chasser et éradiquer les vampires, tout comme l’était celui de mes parents. Leur duo de choc était apparemment connu de tous car les Coleman comptaient un grand nombre de vampires éliminés... Raison pour laquelle les vampires ont cherché à se débarrasser d’eux. Malheureusement pour eux, ils n’ont pas terminé le travail. Ils ont laissé la dernière descendante de la famille Coleman, erreur qu’ils paieront cher dans le futur.

Les années qui suivirent furent extrêmement intenses. Terminé les jeux de poupée ou de corde à sauter... Et terminé l’indulgence durant les combats. Comme je savais me battre un peu mieux que les enfants de mon âge, on me plaça avec des enfants plus âgés. A six ans, je me battais contre ceux de dix ans. A douze ans, je me battais avec ceux de dix-sept ans. Mon nom de famille et la réputation de mes parents mettaient sur moi une énorme pression. Chacun de mes mouvements était comparé aux leurs et c’est ce qui fut très dur. Tous les coups que je pris durant ces années me laissèrent de nombreux bleus et parfois-même quelques membres cassés. Ils étaient intraitables. Mais plus ils me frappaient, plus mon esprit se renforçait. A chaque instant, chaque moment où je me suis retrouvée par terre, où mon sang a coulé suite aux entrainements difficiles, mes parents se trouvaient dans mes pensées. Je devais faire mieux... toujours mieux, si je voulais les venger. Et puis un jour, les coups ont fini par ne plus me toucher. J’étais en mesure de les parer, de me battre contre plusieurs adversaires à la fois les yeux bandés sans qu’une seule goutte de mon sang ne se mette à couler. J’ai su dès lors que j’étais prête... prête à rencontrer mon premier vampire. Il fallait que je sache ce que cela faisait de se battre contre eux, que je les affronte au moins une fois pour comprendre à quel point ces êtres étaient forts.

Juste avant mon premier combat, on me remit mes premières armes, ainsi qu’un cadeau bien particulier que je me souvenais avoir vu une seule fois, il y a des années. C’était le fouet muni de lames que portait ma mère la dernière fois que je l’ai vue. On m’expliqua que le fouet était en argent et qu’il avait été béni par le pape, permettant à son propriétaire de pouvoir se protéger des vampires ainsi que des loups garous en cas de besoin. Mon père avait eu cette idée afin d’être sûr que ma mère serait toujours protégée en cas de danger. Aujourd’hui... Il me revenait. Il était temps d’en faire bon usage. J'attrapai mon collier en forme de croix sur lequel je déposai un rapide baiser avant de fermer les yeux quelques instants, priant Dieu pour m'accompagner dans cette épreuve. Aujourd'hui je vais tuer quelqu'un pour la première fois. Mais il ne s'agit en aucun cas d'un pêché puisque c'est le seigneur qui me charge de cette tâche. Il est maintenant temps...

Ma première victoire ne fut pas des plus évidentes mais me permit de confirmer mon appartenance complète chez les Et Fratres Luminis. Les vampires étaient incroyablement puissants. Je m’étais presque évanouie après mon premier combat à cause de la douleur suite à la violence des coups que j’avais pris. Pourtant, bien que je ne m’en étais encore jamais servi, ce fut grâce au fouet entièrement fait de lames que j’ai remporté cette victoire. Je me suis surpris à l’utiliser avec une grande facilité, comme s’il avait toujours fait partie de moi. J’étais encore très jeune, je savais que mon expérience allait continuer de s’améliorer au fil des années. Maintenant en tous cas, je connaissais enfin les capacités de ces êtres hors du commun.

Les années continuèrent à passer et j’ai commencé à mon tour à exécuter toutes les missions en duo. Daniel, un homme d’à peine deux ans de plus que moi et présent quelques années avant mon arrivée chez les Et Fratres Luminis, avait lui aussi était formé en même temps que moi. De toutes les personnes que je connaissais, il était le seul en qui j’avais vraiment confiance et il était devenu mon meilleur ami. Son opinion était un peu différente des Et Fratres Luminis sur certains points. Bien que nous travaillions quelques fois avec les loups, il s’en méfiait beaucoup et m’avait parlé de certaines rumeurs à propos de découvertes de corps complètement déchiquetés après des nuits de pleine lune. Peut-être qu’il disait vrai après tout ? En tous cas, le jour où il m’annonça qu’il n’avait pas non plus toute confiance y compris envers les nôtres, il fut le seul à qui j’ai révélé que l’un des Et Fratres Luminis avait très probablement un jour, soit sous la contrainte, soit parce qu’il était un traitre, balancé la planque de mes parents au groupe de vampires qui étaient venus les tuer. Je n’ai jamais su qui était cette personne ni même si elle est encore en vie, mais si un jour j’apprends de qui il s’agit, je ne la laisserai pas s’en tirer comme ça.

Un soir de pleine lune, alors que Daniel et moi venions d’atterrir en pleine forêt après avoir poursuivi un vampire durant des heures, nous sommes enfin parvenus à mettre la main sur lui et nous sommes débarrassés de lui après lui avoir soutiré quelques informations sous la torture pour nous permettre de débusquer un autre groupe. C’est alors que Daniel se tourna vers moi.

« Freya... Il faut que je te parle de quelque chose. Avant de partir en mission, je suis passé devant le bureau principal où une discussion était en cours. Ils ont retrouvé la trace des vampires qui ont assassiné tes parents. Apparemment ils seraient à Londres. »

Mon cœur fit comme un bond dans ma poitrine. Ces vampires, je les cherche depuis des années et je n’ai pas appris la moindre information sur eux en plus de vingt ans, ni qui ils étaient, combien il y en avait, pas même le nom de l’un d’entre eux. Et là, on m’annonce qu’ils sont à Londres. Ces ordures n’iront pas plus loin. J’irai là-bas et je les traquerai tous jusqu’au dernier s’il le faut jusqu’à ce que je parvienne enfin à les avoir.

J’annonce à Daniel que Londres sera donc notre prochaine destination, mais je me mets aussitôt sur mes gardes à l’entente d’un nouveau bruit. Quelqu’un d’autre était-là. Qu’est-ce que c’était ? D’autres vampires ? Non... ça se déplace beaucoup trop vite...

«  DANIEL ! »

J'attrape mon pistolet et commence à tirer dans le tas tandis qu’un loup-garou se jette sur Daniel, qui sort son poignard au même moment pour se défendre. Seigneur... Cette bête est gigantesque ! Et nos armes n’ont aucun effet. C’était la première fois que je vois un loup transformé, et cela a de quoi surprendre. Comment combattre un monstre pareil ? Pas le temps de réfléchir, je dois aider Daniel. Je me jette sur le loup dans l'espoir de réussir à le faire enfin au moins bouger mais celui-ci me repousse avec une facilité déconcertante. Je me relève et aperçois enfin le loup s’éloigner de Daniel, Qui ne bouge plus. Non, pas lui... Vous ne pouvez pas me le prendre. Le loup tourne son regard vers moi et commence à avancer, le sang dégoulinant de sa gueule, tandis que je commence à reculer. Je refuse de mourir maintenant et de la main d’un loup garou alors que j’ai passé ma vie à combattre des vampires en les croyant les plus dangereux. Je dois trouver une solution... MAINTENANT ! Mon regard se pose sur mon fouet et je me remémore soudain ce qu’on m’avait dit la première fois qu'on me l'avait donné : « un fouet en argent béni par le pape ». Mais oui ! Je reprends toute mon assurance et sort le fouet de ma poche, attendant le bon moment.

« Allez ! Amène-toi espèce de sale bête ! »

Autant dire qu’étant donné la taille gigantesque de ce monstre, je n’aurais sans doute pas droit à plus d’un essai. Il continue d’avancer, je ne bouge toujours pas, attendant le moment fatidique. C’est au moment où ce dernier fait un bond pour se jeter sur moi que je me jette sur le sol afin de me retrouver juste au-dessous de lui tandis que je dégaine mon fouet au même moment qui vient percer le loup tout le long du corps. Le loup pousse un hurlement et s’écrase sur le sol avant de reprendre forme humaine. Je me rapproche lentement et aperçois un jeune adolescent, inerte sur le sol. Mes mains tremblent... Les lames de mon fouet avaient percé le haut de son thorax jusqu’à son abdomen. Comment une bête aussi énorme peut cacher un simple adolescent ? Je ne sais même pas s’il est mort ou simplement évanoui, je n’ai aucune idée de la façon dont on les tue. Mais il n’est plus ma priorité à l’heure actuelle. Je tourne mon regard vers Daniel et l'aperçois à son tour inerte sur le sol. Seigneur non, pas lui ! Je cours vers mon binôme afin d’essayer de le ranimer mais il ne réagit pas et son sang continue de s'écouler lentement sur le sol. Il est hors de question que je t'abandonne, tu m'entends ? Je t'en prie réveille toi... Les larmes commencent à couler sur mes joues tandis que je tente désespérément d'empêcher le sang de couler, mais je sais que certains de ses points vitaux ont été touchés et qu'il ne passera pas la nuit. Un nouveau hurlement se fait soudain entendre tout près de moi. J'attrape le poignard de Daniel resté dans sa main et me redresse, regardant autour de moi. Je ne vois rien, mais je sais qu'ils sont là et que je suis bien trop exposée. Je ne peux pas rester ici plus longtemps... Mais partir sans lui m'est inconcevable. Néanmoins, je n'ai pas le choix si je tiens à passer la nuit également. Je reviendrai te chercher et je ramènerai ton corps, je le jure. A contrecoeur, je rebrousse chemin et retourne à la base, complètement détruite. Je viens de perdre mon seul véritable ami.

J'ai expliqué aux Fratres ce qu’il s’est passé cette nuit-là, et nous sommes revenus plus nombreux le lendemain matin afin de ramener le corps de Daniel. Mais celui-ci avait alors disparu. Dès cet instant, je sais que jamais je ne pourrai pardonner aux loups ce qu'ils ont fait. Les pires pensées traversent mon esprit en imaginant ces bêtes gigantesques avoir dévoré tout ce qu'il restait de son corps. Les loups ne méritent pas de vivre plus que les vampires. Ils étaient des tueurs eux aussi. Mais il n'y avait que les vampires qui comptaient pour Et Fratres Luminis... Ils étaient notre priorité absolue, les loups ne cherchaient pas volontairement à s'attaquer aux humains. Mais en vérité, c’est Daniel qui avait eu raison depuis le début.

Suite à ces événements et à la perte de mon partenaire, j’ai exprimé mon désir de continuer ma route à Londres afin de traquer les assassins de mes parents. J’ai demandé des informations à leur sujet mais ils ont refusé de m'en dire davantage car ce n'est pas moi qui allait être affectée sur cette mission. Ils m'ont dit que je devais rester au Vatican, là où ils avaient le plus besoin de moi. Pourquoi veulent-ils me mettre à l’écart de tout ça ? Il est hors de question que je reste dans l’ignorance plus longtemps. J'ai quitté leur bureau en claquant la porte avant d'aller m'enfermer pour prier. C'était étrange, quasiment toute cette vie m'avait été imposée suite aux conséquences dramatiques de la mort de mes parents. J'ai beau avoir toujours fait ce que l'on me demandait dans la plus grande assiduité bien que je gardais pour moi mes véritables pensées secrètement dissimulées, la seule chose qui me permettait réellement de me recentrer et de vider mon esprit était la prière. Avant chacun de mes combats, chacune de mes prises de décisions, je m'en remettais à Dieu. Il demeurait cependant toujours une question que je continuais intérieurement de me poser : Pourquoi Dieu avait-il permis qu'on assassine mes parents alors que ces derniers avaient toujours contribué à l'élimination du plus grand mal sur Terre ? Pourquoi venait-il à présent d'emmener Daniel également ? Peut-être qu'il essaie de me faire passer un message... Peut-être bien que c'est pour me montrer que les loups sont tout aussi importants à tuer que les vampires en réalité... Ce dont je suis sûre en tous cas, c'est qu'à chacune de mes prières, ils sont en quelque sorte avec moi, ce sont eux qui me rendent plus forte et me permettent de continuer à vivre avec ce que je fais. Aujourd'hui, j'ai besoin de leur aide sur ce qu'il convient le mieux de faire... Ma décision est finalement prise. J’ai préparé mon sac et j'ai pris le premier vol pour Londres. Je ne reviendrai à Rome qu’une fois le travail terminé. Puisqu'ils refusent de me donner de nom pour que j’arrive jusqu’à eux, c’est eux que je ferai venir à moi.

Maintenant que j’opère en solo, j’ai eu le temps d’établir une toute nouvelle stratégie qui devrait continuer à me garder en vie encore quelques temps tout en éliminant mes ennemis plus rapidement. Je n’ai pas pardonné aux loups garous la mort de Daniel, et puisque Londres abrite non seulement une grande communauté de vampires mais aussi de loups, j’ai adopté un tout nouveau rôle au sein des deux espèces : celui d’infiltrée. Bienvenue dans l’art de la négociation et du double jeu. Mon objectif : proposer mon aide aux loups garous afin de les mener à des groupes de vampires pour qu’ils liquident ces derniers lorsqu’ils s’y attendent le moins. Puis proposer exactement la même chose aux vampires afin qu’ils se débarrassent des loups. Dans les deux cas mon rôle est très simple, je leur fournis des informations et les regarde s’affronter les uns contre les autres, puis je prends parti pour le clan qui prend l’avantage sur l’autre lors de chaque affrontement. Ainsi, je rentre chaque fois aux côtés des vainqueurs tout en m’assurant qu’il n’y ait aucun survivant du côté des vaincus. Lorsque l'un ou l'autre des clans met à prix une personne spécifique, je pars également en chasse afin de les débusquer et de ramener leur tête, sans que l'autre clan ne soit au courant bien sûr. De cette façon, aucun des camps ne doute de mon rôle auprès d'eux. J'ai conscience que le fait de jouer avec les vampires et les loups-garous est certes très risqué, mais le jeu en vaut la chandelle. J'ai bien l'intention d'aider Londres à devenir une ville plus sûre pour les humains avant mon départ. C'est pourquoi en plus de mes activités au sein des camps, il ne sera pas rare de me voir assassiner les vampires que je verrai s'attaquer à des humains, les loups garous se faisant moins remarquer dans les villes. Amis vampires et loups garous, le temps où vous pouviez dormir sur vos deux oreilles est révolu...


Derrière l'écran

Pseudo ou prénom : Ilanie
Parle nous un peu de toi : 27 ans, passionnée par l'écriture depuis des années.
Tes disponibilités : Régulièrement pour RP, peu pour flooder (bizarrement xD)
Un dernier mot ? : Hâte de tous vous rencontrer et RP avec vous Wink
rainmaker
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