Faith Rice
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| 1 • IDENTITE Nom ¤ RicePrénom ¤ FaithSurnoms ¤ Âge réel et physique ¤ 19 ansNationalité ¤ IrlandaiseGenre / Orientation sexuelle ¤ On s'en fout, il n'y a que Fynn qui compteSon métier ¤ Aucun, trop ennuyeux.Race ¤ Sorcière Appartenance ¤ Aucun clan Situation ¤ Il n'y a que Fynn on vous dit ! Célébrité ¤ feat. Cara Delevingne Crédit ¤ A qui appartient l'avatar de votre fiche ?2 • CARACTERE Impulsive x Possessive x Jalouse x Protectrice x Tête brûlée x Bagarreuse x Joueuse x Cynique x Extravertie x Menteuse x Provocante x Agressive x Débrouillarde x Désabusée |
3 • PARTICULARITES
Avis sur les surnaturels ¤
Les surnaturels ? Loups, vampires, sorcières et humains, je m’en tape de tout cela. Il n’y a personne qui ne vaut Fynn, personne qui soit digne d’un réel intérêt. J’ai surtout l’impression qu’on n’a notre place nulle part. Trop bizarres pour les humains, trop étranges pour les surnaturels. Faut dire qu’avoir un jumeau capable de magie quand ce n’est qu’accorder aux femmes, ça surprend toujours. C’est un peu nous contre les autres et je n’arrive pas à trouver un intérêt nécessaire à ces autres pour avoir un avis sur eux. Tout ce que je sais, c’est qu’ils ne sont pas Fynn et qu’ils ne le seront jamais.
Divers ¤
Très fusionnelle avec son jumeau x s’interroge sur l’histoire de leur famille x est une bonne tireuse x garde toujours un vieil ours en peluche dans ses affaires x
4 • HISTOIRE
Il parait que les gens attendaient le nouveau millénaire avec impatience et inquiétude. C’était vécu comme l’arrivée dans le futur, celui où tout serait possible et où la fiction allait rattraper la réalité. Pour la femme qui nous a mise au monde, cette nouvelle réalité est arrivée un peu trop vite à son goût. Dès notre naissance, pour être exacte. Elle n’était déjà pas bien fière de cette grossesse cachée à sa famille et au père, assez pour venir s’enfermer dans un couvent afin que personne ne sache et pouvoir accoucher tranquillement. Une partie d’elle attendait sûrement le déclic de la naissance, cet instant précieux où l’on voit son enfant pour la première fois et que plus rien d’autre ne compte. Elle se disait qu’après ce moment, elle trouverait la force d’assumer cette grossesse et d’élever son enfant sans se soucier de ce que dira sa famille. La magie s’est bien opérée à la naissance, mais certainement pas de la manière dont elle l’imaginait.
Avec le recul, elle était drôle la tête qu’elle a fait quand on lui dit qu’il n’y avait pas qu’un enfant mais deux. Chose qu’elle aurait su dès le début si elle était passée par un parcours de soins plus conventionnel. Mais le plus drôle, c’est la tête qu’elles ont toutes faites au moment où on nous a séparé. L’idée était déjà débile en soit, on ne sépare pas deux êtres qui se sont créés ensembles. Encore moi nous deux. Elles sont toutes restées interdites devant une magie s’opérant devant leurs yeux. Les croyantes ont fait des signes de croix, parce que c’est toujours ce qu’il se passe quand les gens ne comprennent pas : ils mettent ça sur le compte de la religion, de l’œuvre du Diable ou que sais-je encore. Une vision qui a achevé cette génitrice de nous garder. On était le fruit d’une relation consumée dans le pêcher, on ne pouvait être que mauvais.
Bien sûr, toute cette scène je ne l’ai pas vu de mes propres yeux. Pas sur l’instant en tout cas. J’étais bien trop occupée à brailler le plus fort possible pour qu’on me rende cette partie de moi qu’on avait injustement éloigné. Mais comme tous les enfants, il y a toujours un moment où l’on se demande d’où on vient, qui sont nos parents et pourquoi on est comme cela. En revanche, à la différence des autres enfants, à force de se poser ces questions, on a fini par avoir une réponse sous forme de vision. Après tout, nous ne sommes pas normaux, on est contre-nature. C’est ce qu’ils ont tous dit à un moment ou à un autre.
Des gens ont vite été chargé de nous placer, dans une famille aimante et tout le bordel. La première tentative s’est soldée par un échec parce qu’on a tenté de nous séparer encore une fois. Des choses bien trop étranges pour le commun des mortels à cette époque à bien vite dissuader de faire cela. Des familles, on en a eu tellement que je ne suis pas certaine de toutes pouvoir les citer. La seule chose que je sais c’est qu’on nous rendait assez vite à cause de phénomènes étranges depuis notre arrivée. Au début, on ne peut pas vraiment dire que notre magie se déclarait volontairement. Ce n’était que la conséquence de ce que l’on devait vivre comme une agression. Et beaucoup de choses sont considérées comme tel pour ma part. Une bonne femme avec de trop bons sentiments qui veut se la jouer mère parfaite avec mon jumeau, ça me suffit pour partir en vrille et vouloir qu’elle s’éloigne. Et puis, si ce n’était pas maîtrisé, c’est devenu de plus en plus volontaire.
Le pire a été notre dernière famille, quand on avait 15 ans. Le genre de famille qui prend surtout des gamins pour avoir un cheque à la fin du mois mais qui n’ont aucune fibre parentale. Je m’en foutais, je ne cherchais pas de parents de toute façon. J’avais déjà celui dont j’avais le plus besoin. Mais le type qui devait veiller sur nous ne s’est pas contenté de nous garder de loin. Un premier pas de travaux, il a hurlé. Au deuxième, il a hurlé encore plus fort. Au troisième, il ne s’est pas contenté de se montrer menaçant. Il l’a été. Personne ne lève la main sur mon jumeau, personne ne l’agresse. On s’est défendu avec nos moyens, avec notre magie. On s’est défendu au point de le laisser mal en point. Très mal en point.
A partir de là, c’est dans un orphelinat qu’on nous a bazardé. Un truc ultra-croyant parce que des gens pensaient que c’était le mieux pour nous, que c’est comme cela qu’on serait délivré de ce mal qui nous habite. Je crois qu’on était les premiers à ne pas trop comprendre pourquoi on était différents mais on savait que ça n’avait rien à voir avec la religion. Sauf que ce n’est pas ce qu’on a voulu nous apprendre à l’orphelinat. Je me ne suis jamais autant tapé de verset de la bible qu’à cette période. Comme si une prière ou deux allaient changer ce que l’on était. On s’est amusé à les rendre un peu barge. C’était même assez drôle sur le moment, mais ça a dégénéré avec le temps. On nous croyait vraiment possédé alors, ce sont des méthodes plus rudes qui nous ont été imposés. On n’a pas toujours eu la maitrise nécessaire pour se défendre alors, à 16 ans on a simplement pris la fuite.
On a toujours été débrouillard mais, qu’on le veuille ou non, on restait des gamins. Alors on a commencé à s’interroger sur nos origines, sur d’où on venait et si on avait une vraie famille à nous. La vision de notre mère ne nous a pas appris grand-chose en réalité. Il a fallu fouiller, fouiller et fouiller encore. 17 ans a été l’âge des débuts de réponses. Le monde prenait conscience des surnaturels, au moins ça donnait des réponses à certaines de nos questions. Puis on est remonté jusqu’au nom de Rice dans nos recherches sur notre famille. Nom qu’on a même finit par adopter jusqu’au jour où on a appris que des Rice il y en avait d’autres. A Londres. Alors c’est là-bas qu’on est allé.