Trois téléfilms de Noël, hein ? Il va vraiment falloir que je songe à installer ce petit logiciel qui me permet de contrôler tous les téléviseurs depuis mon téléphone portable. Hop, plus de films de Noël ! Non mais sérieusement, les films de Noël sont probablement la pire invention, quoi que le pire c’est probablement que je sais qu’ils plaisent à Jodie. Tout le monde ne peut pas être parfait, même la femme la plus parfaite. Quoi qu’il en soit j’en oublie vite ces menaces de téléfilms –oui ça sonne vraiment comme une menace- pour me concentrer sur quelque chose de disons plus attractif. C’est Jodie que je rattrape bien assez rapidement et son corps que je caresse doucement, éveillant exprès certaines envies en elle. Je sais qu’à mesure que le jeu se poursuit, je suis de plus en plus sur le point de la faire craquer. Il te suffit de venir rompre le peu de distance entre nos lèvres Jodie et je suis tout à toi.
C’est un petit sourire amusé qui prend forme sur mon visage lorsqu’elle m’accuse de possessivité. « Moi ? Possessif ? Je ne vois pas de quoi vous parlez ma Lady. » Evidemment que je suis possessif, je ne l’ai jamais caché et c’est probablement l’une des premières choses qu’elle a dû remarquer avec moi, surtout quand j’ai failli m’en prendre à Bastian lors de notre deuxième rencontre. C’est là qu’elle dit avoir besoin de réfléchir à la question pour finalement conclure qu’elle ne me donnera aucune réponse. « Malheureusement je ne peux pas laisser passer un tel affront. » Et si mes doigts s’apprêtent à quitter l’intérieur de sa cuisse pour se glisser au niveau de son entre-jambe, c’est juste avant que j’aperçois cette petite lueur dans le regard de Jodie, une lueur triste. Que se passe-t-il au juste ? Ne crois pas pouvoir me cacher quelque chose Jodie, je te connais trop bien à présent.
Sauf que je n’ai pas le temps de lui poser la moindre question que ses lèvres viennent briser le peu de distance avec les miennes et son corps se colle un peu plus contre le mien. J’en oublie presque cette lueur lorsque je viens prolonger ce baiser tandis que ses mains qui se baladent sur mon corps éveillent certaines envies. J’ai envie de retrouver la femme que j’aime, envie d’ancrer ce moment dans son esprit en lui offrant une soirée de rêve, une nuit où elle sera comblée de toutes les façons possibles. J’ai envie de la faire mienne ici et maintenant, quand bien même cela soit la preuve de ma possessivité. Pourtant malgré tout je me fais violence pour laisser de côté ces envies, car même si avec l’arrivée d’Hailey et Luna dans nos vies c’est assez compliqué de trouver des moments pour nous, je ne peux pas me contenter de fermer les yeux devant ce que j’ai aperçu.
Ce regard Jodie, il en disait plus que tu ne veux bien le croire et je ne supporterai pas la simple idée que tu puisses être triste. Alors je romps ce baiser et viens doucement saisir ses mains dans les miennes, cessant mes caresses sur son corps, stoppant ses caresses sur le mien. « Jodie, dis-moi ce qui ne va pas. » Et je sais qu’elle risque de s’en vouloir d’avoir laissé échapper cette émotion malgré elle mais je ne veux pas qu’elle s’en veuille, seulement qu’elle ait l’esprit tranquille de pouvoir me parler en toute liberté. On est censé se marier après tout, on devrait donc pouvoir tout se dire, non ? Le meilleur comme le pire. « Je sais que quelque chose te tracasse, ce n’est pas la première fois que je vois ce regard. » Et si je n’en ai pas toujours été sûr, là je sais que quelque chose te trotte derrière la tête, quelque chose qui te fait peur ou mal au cœur, je ne sais pas trop, j’en aurais le cœur net seulement si tu acceptes de m’en parler. « S’il te plaît, dis-moi ce qu’il se passe. » Car je ferais tout pour t’empêcher d’avoir ce regard triste, je ferais tout pour assurer ton bonheur et celui de nos filles. S’il y a bien deux choses que je ferais toujours passer en priorité c’est notre famille et la meute, même si à mes yeux les deux forment un tout.
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❝ Jodie Rowley ❞
Humaine
Messages : 153 Membre depuis le : 10/03/2019 Age : 34 Localisation : Londres
Sujet: Re: Need a break Ven 8 Nov - 14:54
Need a break
« Oh vraiment ! » laisse-t-elle échapper de façon amusée quand Nikolaj assure qu’elle ne sait pas de quoi elle parle. Des exemples de possessivité, elle peut lui en donner tellement. Ça l’aurait peut-être dérangée dans une autre vie, mais ce n’est pas vraiment le cas avec Nikolaj. Inutile de clamer son indépendance quand, dans le fond, elle connait la dépendance qu’elle a envers cet homme. Ce n’est même pas malsain, elle n’est pas de celle qui reste pour un confort matériel ou à cause de la peur d’une menace qui pèserait sur sa personne. Cette dépendance, elle est émotionnelle. Nikolaj, malgré les obstacles, le mode de vie différent et les mondes opposés, reste celui dont elle a besoin. Il est cet équilibre dans la vie de Jodie, celui qui est présent quand elle en a besoin. Elle évoluait avant qu’il ne débarque dans sa bulle, maintenant elle vit. Nikolaj représente bien plus qu’un ami, un amant et un père. Il est le tout qui manquait à son existence.
Tout ça, Jodie n’a pas envie de le perdre. Elle n’a même pas envie de penser à cette éventualité, mais son cerveau décide de ne pas l’écouter pour lui rappeler que quelque chose approche. Elle ne veut pas se perdre dans des angoisses, encore moins gâcher ce moment qui se doit de s’inscrire dans ses souvenirs. Alors oui, elle est celle qui cède en venant rompre cette distance entre eux, en mettant un terme à cette provocation mutuelle. Il gagne. Elle gagne aussi quand il répond à son baiser, quand elle croit qu’elle peut laisser toutes ses inquiétudes de côté. Un sentiment qui ne dure pas assez longtemps à son goût. Nikolaj vient arrêter ce baiser, attraper les mains de Jodie pour les empêcher de se balader sur un corps dont elle ne se lasse toujours pas.
Dis-moi ce qui ne va pas. « Quoi ? » Jodie vogue entre l’incompréhension et la culpabilité de ne pas être capable de garder la moindre émotion pour elle. La blonde s’en veut d’être ce livre ouvert qui vient rompre un moment qu’elle voulait parfait, sans avoir besoin que son esprit vienne perturber tout cela avec des inquiétudes qui auront bien le temps de se faire plus présentes. Elle secoue la tête, veut lui dire que tout va bien et qu’il n’y a pas à s’en faire. Elle ne dit rien, son air la trahit déjà et le timbre de sa voix ne serait qu’une confirmation de plus. Est-ce qu’à défaut de ne pas être crédibles, ils peuvent faire l’impasse sur ce petit moment d’égarement et reprendre où ils en étaient ? Il faut croire que non. S’il te plaît, … Difficile de résister à cette demande, compliqué de chercher encore à nier quand il demande une fois de plus d’explications.
« Ce n’est rien. » Et si ce n’est pas vrai, il faut surtout comprendre que personne ne peut rien faire pour elle à ce moment. Pas même Nikolaj. « Je suis désolée, je ne voulais pas… » Elle ne voulait pas quoi ? Gâcher ce moment ? L’ennuyer avec des inquiétudes qu’elle aura toujours à cause du rôle qu’il occupe ? « Est-ce qu’on peut juste oublier ça ? » Apparemment non et, en même temps, elle n’a pas envie d’être celle qui cache des choses. C’est seulement que ça lui parait dérisoire, qu’il n’y a rien qui pourra l’empêcher d’être complètement sereine face à ce qui semble se préparer. Elle laisse passer un léger soupir. « Je m’inquiète c’est tout. » Elle hausse les épaules, presque gênée d’être comme cela et de ne pas réussir à mettre cela de côté.
« Je n’ai pas envie de te perdre Nik. » De n’importe quelle façon que ce soit. Elle n’a pas plus envie de perdre les filles mais, en réalité, cette option est tellement inenvisageable dans son esprit qu’elle n’y songe pas vraiment. « Je ne sais pas ce qui se prépare mais ça à l’air tellement plus important que les autres fois que, forcément, je m’inquiète. » C’est un léger sourire qu’elle laisse passer. « Mais ce n’est pas grave parce que, en fait, il n’y a rien qui peut m’empêcher d’être anxieuse. C’est l’inverse qui serait inquiétant en réalité. » parce que ça voudrait dire qu’elle se fiche pas mal de ce qui pourrait arriver au loup et c’est loin d’être le cas. C’est même tout l’inverse. Elle pourrait chercher à le dissuader, prendre l’argument des filles pour lui dire d’abandonner quitte à partir loin d’ici pour s’assurer de leur sécurité pour le restants de leurs jours. L’option est envisagée et bien vite rejetée, elle ne partage pas forcément toutes les idées et opinions de Nikolaj, mais elle les comprend.
« J’ai besoin de toi. » C’est un air un peu plus amusé qu’elle prend pour rendre le moment moins solennel. « Qui va faire la chambre d’Hailey quand elle aura d’autres envies, sinon ? Ou même celle du Luna quand elle va grandir et qu’elle voudra aussi des déco spécifiques. » Il est loin de se résumer à une paire de bras qu’on appelle pour faire un lit princesse mais est-ce qu’il y a vraiment besoin de le préciser. « Contente toi d’être assez possessif pour que je n’ai jamais à aller me consoler auprès de quelqu’un d’autre parce que tu ne seras plus là. D’accord ? »
Cet instant aurait pu être parfait, elle et moi en train de partager un moment charnel dans cette cascade étincelante, nous retrouvant comme au bon vieux temps sans que rien ne vienne compromettre cette soirée. Sauf que je m’en serais voulu durant des semaines d’être passé outre cette lueur dans le regard de Jodie juste pour profiter du moment présent et je n’ai pas envie de regretter quoi que ce soit de cette soirée. Alors non, je ne la laisse pas poursuivre ses caresses tentatrices et je ne poursuis pas les miennes non plus. Tant pis si elle m’en veut d’avoir mis un terme de cette façon à nos rapprochements mais j’ai besoin de savoir ce qui ne va pas et Jodie n’a pas intérêt de prétendre que je me fais des idées. De toute façon son regard la trahit.
Jodie semble gênée et tente de me faire croire que ce n’est rien, mais un regard de ma part suffit à lui faire comprendre que je ne me contenterai pas de cette réponse. Puis elle s’excuse et demande si on ne peut pas juste oublier ce qu’il vient de se passer. « Ne t’excuse pas Jodie, tu n’as rien fait de mal. J’ai juste besoin de savoir. » Alors non je ne peux pas me contenter d’oublier sans avoir eu de réponse et tu le sais parfaitement, alors tu finis par laisser échapper un soupire résigné et admets que tu t’inquiètes. Nous n’avons jamais pris le temps de discuter de l’avenir tous les deux, entre la guerre à préparer et notre vie de famille à mener, le sujet n’a jamais eu le temps d’être mis sur le tapis, ou plutôt nous l’avons soigneusement évité. Je ne sais pas réellement quoi dire à Jodie en réalité, quand on mène une guerre il y a forcément des risques qui vont avec mais… A quoi bon les évoquer ? J’ai envie de croire en ma victoire, envie de croire que je pourrais offrir à mes filles un monde sécurisé dans lequel elles pourront s’épanouir.
Jodie termine et c’est un baiser que je viens déposer contre ses lèvres en première réponse. Ce n’est pas un baiser qui cherche à dire : et si on reprenait là où on en était ? Il y a de la passion certes, mais il y a surtout de la gratitude. « Tu sais, je n’aurais pas pu espérer une meilleure partenaire de vie. » Parce que malgré toutes les craintes de Jodie, jamais elle n’a tenté de jouer de pression contre moi, de choisir entre ma famille et la meute, entre mon amour pour elle ou la guerre. Malgré tous les risques Jodie reste à mes côtés et me soutient à sa façon. « Je n’ai pas l’intention de vous abandonner. » Ni Jodie, ni les filles. Ce serait hypocrite de lui faire une promesse que je ne suis pas certain de tenir, mais je n’ai pas non plus envie que la peur la rende triste. Ma main vient glisser contre sa joue, la caresse doucement alors que je ne quitte pas son regard du mien. « Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour limiter les risques. » C’est de toute façon l’objectif de toute cette préparation, si tout est suffisamment bien planifié alors peut-être que la guerre sera gagnée bien plus vite qu’on ne pourrait le penser.
C’est finalement un sourire amusé qui vient se dessiner sur mes lèvres avant que je ne reprenne. « Quant au fait d’être suffisamment possessif pour ne pas que tu ailles te consoler ailleurs… » Je laisse ma phrase en suspens, venant reprendre mes caresses en glissant ma main le long de ses côtes puis vers l’intérieur de sa cuisse. « Crois-moi tu n’auras aucune envie d’aller te consoler dans d’autres bras après cette soirée. » Et c’est son cou que je viens chercher de mes lèvres pour déposer quelques baisers dessus, laissant mes doigts venir jouer avec son intimité et éveiller toutes ses envies. « Personne ne connaît ton corps aussi bien que moi pour savoir comment te combler. » Et les choses ne seront pas autrement car toi et moi ce n’est pas prêt de s’arrêter. Quand bien même la guerre approche, nous deux avons encore un bel avenir devant nous. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas profiter de chaque seconde qui s’offre à nous.
Sujet: Re: Need a break 
Jeu 7 Nov - 19:09
